Teniente Coronel Edgar Alejandro Lugo Pereira
Especialista en Historia Militar
IAEDEN, noviembre, 2014
I
Dans son exil à la
Nouvelle-Grenade consécutif à la capitulation du gouvernement républicain
vénézuélien de 1812, Bolívar s’est mis à la recherche d’appui et de coopération
afin de pouvoir retourner à son pays natal.
II
Dans son Manifeste de Carthagèna, non seulement il rend
compte de la situation actuelle, mais il expose aussi son plan d’action au
gouvernement colombien et sa stratégie opérationnelle.
III
“La Nouvelle-Grenade ayant
assisté à la chute du Venezuela, elle faut donc éviter les écueils qui ont
provoqué ce désastre. À cet effet, je
présente la reconquête de Caracas comme une mesure indispensable à la sécurité
de la Colombie. Au premier abord, ce projet parut irraisonnable, coûteux et
peut-être irréalisable, mais médité profondément en un examen attentif et
prévoyant, il se révéla impossible tant d’ignorer sa nécessité que de retarder
son exécution reconnue utile”.
IV
Dans ce Manifeste, Bolivar
démontre l’absolue nécessité de reconquérir sa terre natale afin de garantir la liberté de la Nouvelle-Grenade.
Son analyse militaire a donc un caractère très prémonitoire, telle qu’il la
présente lors du Serment de Rome, sept ans plus tôt et deux ans plus tard, dans
son exil dans l’Ile de la Jamaïque.
V
Serment
du Mont Sacré:
“Je jure devant de vous, je
jure sur le Dieu de mes parents, je jure sur eux, je jure sur mon honneur de ne
jamais laisser ni répit à mon bras, ni repos à mon âme, tant que je n’aurai pas
brisé les chaînes qui nous oppriment par la volonté du pouvoir espagnol”.
VI
Bolívar est accueilli en une
manière negative. Et pour lui rejeter l’on est envoyé a un post militaire situé
à le Bas Magdalena, commandant une troupe, mais non plus de une centaine de
soldats.
“Cet colonel Bolívar me met à bout ! Le
président Camilo Torres m’a donné l’ordre de m’occuper de cet caraqueño battu. Et c’est complet: je doit aussi lui fournir un
détachement !!!
VII
Néanmoins, avec beaucoup
d’astuce, dans un peu moins d’un mois de campagne il a reprise le contrôle sur une grande partie de cet
territoire, arrivant à la ville d’Ocaña pour commencer aussi une autre journeé
depuis la ville de Cúcuta jusqu’ à San Cristóbal, déjà sur le territoire
vénézuélien.
VIII
Tous arrive sous le surprise
tant de royalistes que patriotes neogranadinos et vénézuéliens, qui nagés dans
l’émotion, s’y ajoutent à la cause du general Bolívar au cent, aspirant des
victoires et grands revanches. Rien
comme celle-ci avait advenu à cettes troupes libératrices.
IX
Le
Congrès de la Nouvelle-Grenade, reuni en Tunja, et présidé par le docteur
Camilo Torres, donne la nécessaire autorisation de conduir opérations
militaires, en particulier de la province de Merida à la ville de Trujillo, malgré l’opposition de fer
du brigadier Manuel Castillo qui était le commandant direct sur Bolívar, et
d’un unconnu sergent major Francisco de Paula Santander, qui peut-être est guidé par l’envie. Cela permet de
commencer des opérations militaires de Cúcuta vers San Antonio del Tachira, en
sorte que le but estratégique militaire est obtenu: la prise de Caracas.
Finalement, le 7 mai,
Bolívar reçoit, en le quartier général de Cúcuta, la autorisation de commencer
des operations militaires que sont aujourd’hui connues comme la Campagne
Admirable, laquelle est ainsi nommé pour le nombreuse quantité de victoires
militaires obtenu, et par le temps si court, à peine de quatre-vingt-dix jours.
De cette manière le but stratégique militaire est accompli: la prise de
Caracas.
X
Le 14 may, l’Armée dirigée
par Simón Bolívar est sorti vers la frontière du Venezuela, en San Antonio del
Táchira. Il est accompagné par très éclatants officiers grenadiens et
vénézuéliens. À la avant-garde va le colonel Girardot et le colonel Ricaurte;
et l’arriere-garde est à la charge de les vénézuéliens José Félix Ribas et
Rafael Urdaneta, disposant 300 hommes, et vient aussi un nombre non precisé de
femmes. On les appelait “las Joannes”, en nos histoire.
XI
Le nom de “las Joannes”, la tradition dit, nous
vient d’une héroïne de Merida
qui sui la cause de ses trois fils qui sont unis a l’Armée Libératrice. Elle va
avec eux, s’occupe de ses repas, et les attendre ses besoins, même que beaucoup de femmes, lesquelles venaient
avec cettes armées en ces temps.
Cettes femmes, souvent prirent les armes et combattirent en faveur de
l’indépendance; aprés ils passeront sous silence à faire services medicals, à attendre les
tués, en plus de les tâches quotidiennes de cuisine et s’occuper de les vêtements. Cettes glorieux femmes qui se consacraient anonymes sont les soldats
unconnues qui, selon Eduardo Galeano, jamais seront pensionnaires, mais tous
faisaient partie à côté de nos soldats.
XII
Aussitôt, Bolívar le 30 mars
reçoit la désirée autorisation pour réaliser des
opérations tactiques sur une grande échelle dans territoire vénézuélien, et
s’en va appeler cette action: Campagne
Admirable.
XIII
À vrai dire, cettes troupes,
pour le citoyen ordinaire, qui les voix déchaussés, dépourvues, sans autre
droit que respirer l’air et mourir de faim comme l’unique consolation, celles-ci sont une manifestation remplie de simplicité
mais pleine de grande admiration. C’est, tout de fait et de droit, une Armée
de Libérateurs appuiée et acclamée à chaque instant et endroit.
XIV
Le
23 mai 1813, en arrivant à
Mérida, Bolívar est acclamé comme “Liberateur” par le peuple; ce qui fut la
première fois oû cet nomme est lui donné. Le Conseil municipal de
cette ville, presidé par don Luis María Rivas, en séance solennelle, lui salue
avec cettes paroles:
“Gloire au Armée Libératrice et gloire au
Venezuela qui vous donna l’être, citoyen
Général ! Que votre main infatigable soit toujours victorieuse brissant des chaînes, que
votre présence soit le terreur de tous les tyrans, et quelque jour toute la
terre de la Colombie dise: Bolívar vengea nos affronts !...[3]
XV
Le 14 juin Bolívar était
arrivé a la ville de Trujillo. Le lendemain, après de longue méditation, il décréte la
Proclamation de la Guerre à
mort, controversé document justifiant de
Bolívar et sa conduite militaire, devant la manifeste cruauté commi par les
royalistes commandés par le capitaine de frégate, Domingo de Monteverde.
Cette proclamation tire au
claire que des espagnols et cannariens sont menacé de mort, à moins que ils agissent activement pour la
Indépendance de la Amérique; et l’on garantit la vie aux américains parce que
ils sont citoyens de cette grande patrie, la Amérique. Cela fera l’effet
désiré, c’est-à-dire, effrayer à l‘uns et pousser
pour l’autres afin de s’unir a la lute par l’indépendance.
XVI
Cette proclamation établi
que des espagnols et cannariens auraient la mort, a moins de participer de nos
indépendance, si encore soients indifférents; mais l’on garantit la vie aux
vénézuéliens comme citoyens de cette grande patrie, l’Amérique. Cet coup
magistral du discour, fera l’effet désiré, parce que effraya à l‘uns de faire actions nocives et poussa aux
autres de participer à
la liberté américaine.
XVII
Le 2 juillet 1813, l’Armée
Libératrice, avec la Division commandé par José Félix Ribas et Rafael Urdaneta,
se lutte contre les espagnols et les batte en Niquitao. Peu de jours après il y a une autre bataille en Los Horcones,
lequel signifie un nouveau triomphe pour les armes patriotes. De là le chemin vers San Carlos est ouvert et permet
au Libérateur replacer su État-major et son poste de commandement dans cette
ville. Les espagnols lutteront avec toutes ses forces, et c‘est la Bataille de
Taguanes, action décisive de cette campagne, où le capitain de frigate Domingo de Monteverde,
espagnol, est vaincu, et doit se retirer vers Puerto Cabello; le chemin est prêt donc pour la prise de la ville de Valencia.
XVIII
Le 2 août le Libérateur entra dans Valencia, au milieu de
la frénésie du peuple. Là y il
installe comme Gouvernant Militaire à le lieutenant-colonel Girardot, et aussitôt avec
troupes de celui-ci et du lieutenant-colonel Urdaneta poursuivre vers son objectif
principal, la ville de Caracas.
XIX
Bolívar
entrait en triomphe à
Caracas le 7 aôut 1813. Ce qui
rest derrière soi est un
chef-d’œuvre de planification et génie militaires d’un homme, qu’est simplement
Admirable.
Dès lors on produit ainsi une série de événements
que s’affermiraient en la formation d’une grande Armée de Libérateurs laquelle
portera des étendards de la liberté, la égalité et la justice pour toujours.
F I N
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